Il y a eu de nombreuses surprises durant cette exercice 2018-2019 à l’image du nom du vainqueur de la Coupe Stanley. En effet, les Blues de Saint-Louis remporte leur premier titre face aux Bruins de Boston. Le sacre de la franchise du Missouri est un reflet de cette phare éliminatoire étonnante avec des mastodontes tombés dans le piège. Voici un large résumé des Play-offs qui se sont conclus par le premier titre NHL des Blues de Saint-Louis.
Des favoris éliminés dès le premier tour.
Au premier tour, les meilleures équipes affichaient de véritables ambitions de soulever la Coupe Stanley. Cependant, les favoris n’ont pas confirmé leur statut sur la glace tels que Washington, Nashville et Pittsburg, Toronto et surtout Tampa Bay. Le Lightning, vainqueur de la Présidence, se fait surprendre par un sweep expéditif des Blue Jackets de Columbus (0-4). Les hommes de John Cooper ne sont pas les seuls à faire balayer. En effet, Pittsburg sort prématurément des Play-offs dans la série face Islanders de New-York. Sur le tableau des éliminés, on peut inscrire les Predators dominés par les Stars de Dallas (2-4) et le champion en titre, les Capitals battus par les Hurricanes de la Caroline (3-4). Enfin, les Maple Leafs de Mike Babcock arrêtent leur aventure contre Boston au terme de 7 matchs très disputés. Du coup, la grosse chute des favoris profite aux Bruins armés pour une 7e conquête.
Les Bruins de Boston, prétendants légitimes au sacre.
Lors de la saison régulière, Boston effectue un bon parcours en obtenant 107 points pour atteindre les Play-offs (49-24-8). Cependant au premier tour, le statut de favoris était endossé par les Maple Leafs en termes de qualité de joueurs. Dans une longue confrontation à 7 matchs, les Bruins sortent leurs adversaires alors qu’ils étaient au bord de l’élimination. Sur l’influence de joueurs très expérimentés comme Brad Marchand, Patrice Bergeron et le capitaine slovaque Zdeno Chara, Boston semble s’acheminer vers le titre NHL au regard des séries gagnées. Contre les Blue Jackets (4-2) et les Hurricanes (4-0), les Bruins s’offre l’occasion de remporter un nouveau trophée après 2011 contre les Canucks de Vancouver. Mais, il fallait se disposer d’une surprise en finale de Stanley Cup, Saint-Louis.
Dirigée par Craig Berude, la franchise du Missouri n’était absolument pas destinée à jouer un trophée à la fin de saison. D’ailleurs, au classement de la saison régulière, la formation de Saint-Louis occupait la dernière place de la ligue, au mois de janvier. Qualifiés en Play-offs avec 99 points, les Blues de Saint-Louis ont dû s’appuyer sur son capitaine Alex Pietrangelo et des joueurs déterminants comme Vladimir Tarasenko, Brayden Schenn ou encore Ryan O’Reilly. Malgré la non-participation aux Play-offs l’année dernière, Saint-Louis présente finalement le visage d’un futur vainqueur dans cette deuxième partie de saison. Contre Winnepeg (4-2), Dallas (4-3) et San José (4-2), les Blues ont fait du chemin pour arriver en finale contre Boston.
Dirigée par Craig Berude, la franchise du Missouri n’était absolument pas destinée à jouer un trophée à la fin de saison. D’ailleurs, au classement de la saison régulière, la formation de Saint-Louis occupait la dernière place de la ligue, au mois de janvier. Qualifiés en Play-offs avec 99 points, les Blues de Saint-Louis ont dû s’appuyer sur son capitaine Alex Pietrangelo et des joueurs déterminants comme Vladimir Tarasenko, Brayden Schenn ou encore Ryan O’Reilly. Malgré la non-participation aux Play-offs l’année dernière, Saint-Louis présente finalement le visage d’un futur vainqueur dans cette deuxième partie de saison. Contre Winnepeg (4-2), Dallas (4-3) et San José (4-2), les Blues ont fait du chemin pour arriver en finale contre Boston.
En finale, la surprise Saint-Louis gagne une série mouvementée contre Boston (4-3).
Dans cette série, la décision s’est jouée lors des matchs à l’extérieur. En effet, les deux équipes doivent leurs succès hors de leur patinoire. D’abord, Boston domine à deux reprises les Blues au Scottrade Center sur des scores larges : 7-2 dans le match 3 et 5-1 dans le match 6. Pour les hommes de Craig Berude, les victoires au TD Garden interviennent au match 2, 5 et surtout lors du septième duel.
Ratant l’occasion de remporter la Coupe au match 6, les Blues débarquent en Pennsylvanie dans un costume d’outsider contre les Bruins. En fin de compte, la rencontre est une démonstration d’efficacité de la part de Saint-Louis. Au premier tiers-temps, les visiteurs sont compléments dominés par la formation de Bruce Cassidy. D’ailleurs, les Bostoniens effectuent 12 frappes cadrées contre 4 sans inscrire le moindre but à cause d’un énorme Jordan Binnington. Le goalie des Blues écœure les attaquants adversaires avec des multiples arrêts décisifs : le triple sauvetage (5’), le lancer de Brad Marchand (8’), l’intervention devant David Krejčí (9), et le tir de Marcus Johansson en infériorité numérique (11’). Maintenu dans le match par Bennington, Saint-Louis se distingue avec un froid réalisme en fin période.
Sur une attaque placée, les visiteurs ouvrent le score sur un but d’O’Reilly en déviant une frappe de Jay Bouwmeester (0-1, 17’) et double la mise, en contre-attaque, par Pietrangelo sur un magnifique travail de Jaden Schwartz (0-2, 19’). Malgré la domination et la possession du punk côté Bruins, les coéquipiers de Bennington tiennent en défense et enfonce le clou pour remporter le dernier match de la série. À 8 minutes de la fin du match Tarasenko livre une assistance pour Schenn qui fusille Tuukka Rask, pleine axe (0-3). De plus, l’écart s’aggrave avec la réalisation de Zach Sanford (0-4, 55’) pour conclure une série finalement disputée. Boston sauve l’honneur grâce à Matt Grzelcyk (1-4, 57’) mais, au coup de sifflet final, constate que les Blues de Saint-Louis sont pour la première fois champions NHL dans leur histoire.
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