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Les lois célestes en ULM

Damien Dhenain et Éric Huguenin, fondateurs de l’association Agile Aéro nous livrent les fondamentaux du pilotage en ULM. Ils nous relèvent les règles à suivre pour naviguer dans les bonnes conditions. Focus sur les lois en zones aériennes ! 

Petit avion qui vole

ULM ou « L’art de piloter est de maîtriser le danger, voire l’éliminer » 


Que ce soit dans tout type de véhicule, le danger peut arriver à tout moment. En ULM, les risques sont très importants en raison des nombreux paramètres. Dans l’environnement aérien, le pilote doit toujours maintenir la vigilance et détecter tous risques qui pourraient influencer son vol. Damien Dhenain nous a énuméré quelques préventions à suivre avant de décoller. « 3 aspects à retenir, a commencé l’instructeur. Avoir une condition physique optimale, contrôler l’avion pour qu’il soit apte au vol et analyser l’environnement (la visibilité, le plafond et le vent). Une fois qu’on a tout examiné, on peut prendre une décision », a-t-il énoncé concernant les dispositifs à penser avant de prendre les commandes.    


Éric Huguenin a approfondi la notion du danger en mettant l’accent sur l’humain. Le mental semble être un facteur important avant de prendre le départ vers les cieux. « L’art de piloter est de maîtriser le danger, voire l’éliminer. On prépare énormément les vols. On prépare notre navigation et se briefe mentalement le déroulement du voyage de telle manière à minimiser les éventuels risques de vol », a-t-il déclaré. Le pilotage sans risque, c’est la maîtrise des instruments de navigation pour connaître sa position. Les deux spécialistes de l’ULM ont parlé des dispositifs importants dans l’habitacle. « On navigue avec la boussole. L’ULM dispose d’outils numériques comme le GPS qui nous permettent de confirmer notre trajectoire. On possède le Moving Maps utile pour voir le déplacement de l’avion sur une carte », a livré Damien Dhenain. « En cas de panne, une carte doit néanmoins être à porter de main pour avoir toujours le strict nécessaire pour connaître sa position géographique et de se sortir de situations complexes en vol. Il faut se dire qu’une carte en papier ne tombera jamais en panne », a voulu souligner Éric Huguenin qui revient aux méthodes académiques en cas défauts technologiques. Le vol doit s’accoutumer des différents éléments circulant au-delà des nuages.  


Les principes de vol dans le trafic aérien


Comme sur la route, il y a de nombreuses législations à prendre en compte dans les cieux. Il faut suivre les normes sur le vol près des habitations. « Il y a des règles contraignantes concernant le survol surtout la hauteur en zone de campagne et en agglomération », a expliqué Damien Dhenain. La réglementation est stricte en cas de vol près de la zone terrestre comme le précise Éric Huguenin. « Il est essentiel de ne pas voler trop bas pour des raisons environnementales. Cela permet de ne pas gêner la tranquillité des gens dans leurs loisirs au niveau sonore. En volant à une hauteur suffisante, on assure la sécurité en cas de panne moteur afin de ne pas se poser en ville ». Lorsqu’on voyage en ULM, on est obligé de prêter attention à la quiétude des personnes terrestres mais surtout aux machines imposantes sur les routes à haute altitude. 


Skyranger Swift II et Tétras n’ont pas le droit d’être sur le chemin d’un Boeing 737 ou celui d’un Airbus A320 ! Les ULM détiennent un poids et une vitesse très inférieurs par rapport aux avions classiques. Ils ne doivent pas empiéter dans l’espace réservé aux véhicules volants imposants. Il ne faut pas voler dans le trafic aérien où il y a la présence d’avions à grande vitesse. « Pilotant des ULM ayant des vitesses basses avec une certaine fragilité, il est hors de question d’être en conflit avec des véhicules volants très imposants », a insisté Éric Huguenin. « Il y a des législations par rapport à la cohabitation dans l’espace aérien liée aux aéroports civils et militaires. En vol à vue, il faut éviter certaines zones. Progressivement, les règles se durcissent au vu des nombreux trafics dans le ciel », a signifié Damien Dhenain. Le propriétaire du Tétras de 100 chevaux à 3 axes a mentionné que la formation de pilotage met l’accent sur les autorisations à connaitre dans les zones proscrites à la circulation. « La formation de pilote repose sur la navigation en évitant les zones proscrites et les connaissances au sujet des dérogations pour effectuer des vols dans les espaces réglementés », a-t-il informé.  


Pour avoir plus d’informations concernant les formations proposées par l’association Agile Aéro, vous pouvez vous diriger vers le site internet. Merci à Éric Huguenin, Damien Dhenain et Grazia dell’Oglio pour cette journée très aérienne.


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