Fait peu commun dans le sport occidental. Au baseball, on peut arrêter à un match sans jouer toutes les manches. Dans le cadre des Playdown, les Cometz de Metz ont remporté le match 2 contre les Templiers. Cette rencontre s’est achevée à la 7e manche alors cela devait se jouer en 9. Il y a une histoire de score et de sportivité. Explication de la notion du Mercy Rule.
Les Cometz atomisent les Templiers
Au Templiers Stadium, Sénart avait pris les devants contre Metz dans le premier tour des Playdown. L’équipe de Seine-sur-Marne a arraché la victoire lors de la première confrontation (8-7). Menés dans la 9e et dernière manche, les Templiers ont réussi à inscrire 3 points pour obtenir la gagne. Le lendemain, les Cometz ont égalisé dans cette série en corrigeant leur adversaire (19-6). Ils ont obtenu un succès très large en remportant haut la main la manche 2 (6 points) et la 4 (8 points). Au vu des circonstances à l’issue de la manche 7, cette confrontation s’est terminée plus tôt que prévu. Le Mercy Rule a été utilisé en raison du score.
Mercy Rule ou la règle contre l’humiliation
Chercher à enfoncer une équipe qui n’a plus la capacité de répondre s’avère antisportif en sport américain. Le Mercy Rule est une loi qui s’applique alors que le score est fleuve pour une formation face à l’autre. Elle est fréquente notamment en football américain, boxe ou encore le baseball. Pour ne pas humilier l’équipe qui perd largement susceptible d’encaisser encore des points, la règle est exécutée bien que le match ne soit joué dans son intégralité. C’est pourquoi Metz s’est imposé au match 2 sans avoir joué les 2 dernières manches contre les Templiers de Sénart.
Sur le terrain, la compétitivité doit être présente entre les deux équipes. Cependant, il y a un niveau à ne pas franchir si une confrontation s’avère à sens unique. Ecraser son adversaire alors qu’il est à terre est synonyme d’un trait antisportif. À des fins respectueuses des valeurs du sport, le Mercy Rule s’applique dans le but d’éviter une grosse déroute pour l’équipe perdante.