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La suprématie du surf brésilien

Dernière mise à jour : 21 août 2021

Au Brésil, on connaît le football (5 Coupes du Monde), le volley-ball (médaille d’or aux J.O à Rio), la capoeira (un sport ancestral) ou le beach-volley. Mais, par la suite, un nouveau sport a su émerger dans ce pays, le surf. La domination brésilienne en surf est criante et inaltérable depuis le titre mondial de Gabriel Medina en 2014. Explication du tsunami brésilien.



Gabriel Medina
Photo: WSL

Les prémices du surf brésilien


Dans un pays immense dicté essentiellement par les sports de ballon, la pratique du surf s’impose peu à peu grâce à certains spots sur lesquels les surfeurs peuvent prendre des vagues à leur guise. Naviguant sur le spot d’Itamambuca (Ubatuba), de Praia de Itaúna (Saquerema) ou celui de Joaquina (Florianópolis), de nombreux surfeurs ont pu faire leur carrière sportive dans l’élite mondiale. C’est seulement dans les années 90 qu’on remarque la participation des surfeurs brésiliens dans les compétitions majeures.


Des surfeurs comme Fábio Gouveia, Heitor Alves, Victor Ribas et Peterson Rosa deviennent les précurseurs de ce sport nautique, méconnu à l’époque. Au Brésil, le sport se pratique en indoor, sur un terrain, à la plage et maintenant sur les bords de l’Atlantique. Le surf brésilien commence à se faire un nom dans l’élite mondiale dominée principalement par les Nord-américains et Australiens.


Les titres mondiaux, représentatifs d’une forte puissance.


Depuis 2014, le Brésil est monté d’un niveau en faisant partie des nations fortes du surf avec les États-Unis et l’Australie. Gabriel Medina et Adriano De Souza sont deux exemples de la puissance brésilienne sur l’année 2014, 2015 et 2018 en World Surf League. D’abord, Gabriel Medina qui a débuté le surf professionnel à l’âge de 17 ans, rafle le titre mondial en 2014 devenant à 20 ans, le premier brésilien à devenir champion du monde de surf. Ce sacre lui a permis d’être dans le classement des 100 personnalités les plus influentes du monde en 2015. Dans la World Surf League, le goofy, Medina, cumule les victoires dont celle du Quiksilver Pro Surf à Hossegor en 2015. Cette même année, un autre brésilien obtient le Graal mondial et il se nomme Adriano de Souza.


Le brésilien de 31 ans grave aussi son nom dans le palmarès du WCT (World Championship Tour) avec notamment une victoire au Billabong Pipe Masters à Banzai Pipeline (Hawaï). Dès lors, ces deux surfeurs appartiennent à la Brasilian Storm qui a détruit tout sur son passage durant ces deux années. Touchant le haut du sommet, le surf brésilien s’effrite un temps avant dominer la discipline en 2018 avec la présence de Filipe Toledo et d’Italo Ferreira. D’ailleurs, Medina a conclu l’année 2018 par un nouveau titre de champion du monde. Âgé de 24 ans, Gabriel Medina s’offre son deuxième sacre lors de la dernière étape du WSL au Billabong Pipe Master à Hawaï, le 16 décembre.


2018, Medina encore une fois.


C’est en nombre que les surfeurs brésiliens s’imposent au sein de l’élite mondiale en 2018. Dans le Top 37 du surf mondial, il y avait 13 surfeurs brésiliens dont Mickael Rodriguez et Caio Ibelli, ce qui peut expliquer le nombre conséquent de victoires au WCT. Par exemple, on peut mentionner les 2 victoires d’Italo Ferreira, 2 pour Filipe Toledo, une pour William Cardoso et une à Teahupo’o pour Gabriel Medina. Pour s’adjuger son deuxième sacre, le natif de Maresias devait faire mieux que Julian Wilson (2e) et Felipe Telodo (3e) lors du Billabong Pipe Master à Hawaï. En fin de compte, il fait bien mieux que les autres en remportant la dernière étape de la saison.


Grâce à sa victoire contre Conner Coffin en quart de finale et face à Jordy Smith en demi, Medina s’offre une finale pour le titre mondial face à un adversaire sérieux. En effet, le Brésilien se confronte à Julian Wilson et le bat avec une note de 18,34 contre 16,70. Au terme de cette saison, Gabriel Medina accumule un score de 62490 points au classement du WSL en devançant l’Australien, Julian Wilson (57585 points) et Felipe Toledo (51450 points).


Avec deux sacres mondiaux depuis le début de sa carrière, Medina espère encore marquer les esprits et l’histoire du surf lors des prochaines années.Par ailleurs, Stéphanie Gilmore est devenue championne du monde en dominant au classement Lakey Peterson, Carissa Moore et la Française Johanne Defay, l’année dernière.

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