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L’Espagne, l’omnisport à l’état pur.

Dernière mise à jour : 21 août 2021

Depuis l’entrée au 21e siècle, on peut constater que l’Espagne est un pays très omnisport. À l’image de la victoire de l’équipe féminine de basket à l’Euro en Serbie, le sport espagnol rayonne mondialement dans de nombreuses disciplines. En effet, ce pays regorge de grands champions, que ce soit de manière collective ou individuelle. Comme le chevalier Don Quichotte, on va s’aventurer dans les sports dont la domination espagnole est présente.

Source Photo : Navigator.be

Football

Source Photo : l'Express.fr

Même si l’année dernière, on a eu un retour victorieux des Anglais dans les finales européennes, la Liga est dominante dans le continent depuis plusieurs années grâce notamment au Real Madrid et Barcelone en Ligue des Champions. En effet, les deux grands clubs espagnols se partagent la coupe aux grandes oreilles depuis 2014, à l’exception de Liverpool (2019). D’ailleurs, ils ont remporté 4 titres chacun depuis l’édition 2006. Néanmoins, le Real de Cristiano Ronaldo et le Barça de Lionel Messi ne sont pas les seules équipes à gagner des trophées. En League Europa, Valence de Rafael Benitez (2004) et l’Atlético de Madrid (2012 et 2018) et surtout Séville (2005 ,2006, 2014, 2015 et 2016) écrivent leur nom dans le palmarès depuis les années 2000. Cette hégémonie européenne en club se reflète à travers l’équipe nationale.


Malgré des échecs récents dans les compétitions internationales, l’Espagne a dominé le football grâce notamment à son jeu de possession très technique. Au total, la Roja s’offre deux championnats d’Europe (2008 et 2012) et une Coupe du monde en 2010.


Basket

Source Photo : la Voix du Nord

En 2006, l’Espagne formée de Juan Carlos Navarro, des frères Gasol ou encore Sergio Rodríguez, remporte sa première Coupe du monde masculine au Japon face à la Grèce (70-47). D’ailleurs, il règne aussi dans le continent en obtenant trois championnats d’Europe (2009, 2011 et 2015). De plus, l’équipe nationale se distingue aux Jeux Olympiques avec quatre médailles : 3 en argent et une en bronze. Et maintenant, l'équipe masculine inscrit une deuxième étoile mondiale sur sa tunique en Chine contre l'Argentine (95-75)Chez les femmes, la discipline se poste bien avec le sacre continental en Serbie remporté au mois de juillet face à la France (86-66). D’ailleurs, la sélection féminine s’est offerte trois victoires (1993, 2013 et 2017) dans le passé. En constatant la puissance étasunienne, la nation espagnole se place quand même sur le podium sur les trois dernières éditions du championnat du monde : deuxième en 2014 et troisième en 2010 et 2018. Aux Jeux Olympiques, l’Espagne décroche une médaille argentée au Brésil.


En club, l’Espagne fait partie des nations les plus fortes en Europe. D’ailleurs, la section basket du Real Madrid est aussi une grande équipe avec 10 Euroligues gagnées dans son histoire (1964, 1965, 1967, 1968, 1974, 1978, 1980, 1995, 2015 et 2018). Le Barça est le troisième club espagnol à remporter cette compétition d’élite (2003 et 2010) puisque le Joventut Badalona triomphait en 1994 contre Olympiakos (59-57). En Eurocup, le Valence BC (4 titres) et l’Unicaja Málaga (1) montrent aussi le grand potentiel du basket espagnol dans le Vieux continent. À l’exception de Valence et Salamaque, les basketteuses espagnoles ne dominent pas la scène européenne.


Handball

Source Photo : HuffPost Magreb

Chez les handballeurs, l’Espagne a signé quelques victoires remarquées et remarquables en Europe et dans le monde. D’abord, on parle de la sélection masculine qui collectionne des succès marquants comme les deux championnats du monde remportés en 2005 et 2013 et l’Euro 2018 en Croatie. Côté femme, on peut mentionner la troisième place lors du Mondial 2011 et l’obtention à deux reprises de la deuxième marche du podium à l’Euro 2008 et 2014.


Dans la Liga ASOBAL, certaines équipes ont remporté la Ligue des Champions. On peut citer le Barça le club le plus titré (9), la Ciudad Real (3), SDC San Antonio (1), le Deportivo Bidasoa (1) et le Balonmano Cantabria (1). À part le Balonmano Sagunto, le handball féminin en club n’a pas un impact prépondérants dans le continent européen. 


Très performante dans les disciplines collectifs, l’Espagne se met en valeur au Volley-ball et au Futsal. Par ailleurs, la nation espagnole doit aussi sa notoriété dans le champ sportif à travers des pratiques individuelles. De nombreux champions du pays ont marqué les esprits à eux seuls dans leur discipline.


Tennis

Source Photo : Ouest-France

Quand on parle de tennis, on est obligé de prononcer le nom du roi de la terre battue : Rafael Nadal. À 33 ans, le Majorquin privatise les terrains de Rolland Garros en raison de ses 12 sacres dans le Grand Chelem depuis l’année 2005. En outre, il est le seul à réaliser le Grand Chelem rouge (remporter tous les tournois sur terre-battue) en une année. Au total, le gaucher accumule en simple 19 titres avec notamment deux victoires Wimbledon, 4 US Open et 1 Open d’Australie. Néanmoins, les exploits de Nadal reflètent le maigre réservoir du tennis espagnol. Bien que Juan Carlos Ferrero et David Ferrer possèdent un bon palmarès, le tennis de la péninsule ibérique ne dispose pas beaucoup de joueurs de haut niveau sur le circuit mondial. Et on le voit même chez les femmes. À l’exception de Garbiñe Muguruza victorieuse à Roland Garros en 2016 et de Wimbledon en 2017, les tenniwomen espagnoles ne font pas partie du gratin mondial.

En Coupe Davis, l’équipe nationale masculine détient quand même 5 Saladiers d’argent (2000, 2004, 2008, 2009 et 2011) dans son histoire.

Cyclisme

Source Photo : Chronique du Vélo

L’Espagne et le cyclisme font bon ménage depuis plusieurs décennies. Le coureur qu’on doit parler en premier est surnommé “L’extraterrestre” ou encore le Roi Miguel : Miguel Induraín. Le grand cycliste espagnol détient un sacré palmarès entre l’or olympique (1996), le titre mondial au contre-la-montre (1997), 5 Tour de France, 2 Giro et un titre national sur route (1992) sous la tunique de Banesto (Reynolds). Induraín a triomphé aussi dans les courses prestigieuses, notamment sur la Clásica San Sebastián en 1992. Celui qui prend la relève, dégaine son “Pistolero” après avoir franchi en premier la ligne d’arrivée.


Le grimpeur et coureur à étapes, Alberto Contador, marque sa carrière avec sa première place au classement UCI en 2009. Dans sa carrière, il a dû se à Cadel Evans, aux frères Schleck, Vincenzo Nibali ou encore Christopher Frome.  À 36 ans, l’Espagnol cumule à 7 Grands Tours gagnés : 3 Tours, 2 Giro et 2 Vuelta. “El Pistolero” précède à, un collectionneur de victoires, nommé, “Balaverde”.


Alejandro Valverde adore les classiques avec de nombreuses victoires à son actif : 4 sur Liège-Bastogne-Liège, 5 sur la Flèche-Wallonne et 2 sur San Sebastián. Puncheur et grimpeur ou encore rouleur, le natif de Murcie s’offre la Vuelta en 2009, trois titres nationaux sur route (2008, 2015 et 2018) et un sur contre-la-montre (2014). Mais il faut souligner son sacre mondial sur route en endossant le maillot arc-en-ciel devant Romain Bardet, l'année dernière.


Par ailleurs, Roberto Heras, Carlos Sastre et Oscar Ferreira mettent en valeur le cyclisme espagnol, même s’il est entaché par des affaires de dopage.


Athlétisme

Source Photo : Eurosport

Qu’un seul nom à citer : Ruth Beita. En effet, cette athlète de saut en hauteur est la légende de l’athlétisme espagnol de tous les temps. Ce statut légendaire est dû à la carrière monumentale de la native de Santander. Entre 1996 et 2007, elle accumule beaucoup de médailles et quelques records à plus de 2 mètres dans sa discipline providentielle. On peut mentionner ses 43 sacres nationaux, 2 Diamond League, 3 titres européens mais surtout la médaille d’or olympique. En 2016, Ruth Beita, âgée de 37 ans est sacrée championne olympique en sautant une barre à 1 m 97 en devançant Minelena Demireva et la star Blanka Vlašić. Actuellement, l’ancienne sauteuse se concentre sur la politique en étant une élue du Parlement de Cantabrie.


Badminton

Source Photo : Eurosport

Au badminton, cette athlète andalouse a osé mettre à mal l’hémogénie asiatique qui durait depuis un sacré temps. Carolina Marín rentre de l’histoire de la discipline en devant champion du monde à 21 ans contre la Chinoise Li Xueruin (17-21, 21-17, 21-18), numéro 1 mondial et titrée au Jeux de Londres. Cet exploit est marquant puisque c’est la première européenne à gagner un championnat du monde depuis le sacre de la Danoise Camilla Martin en 1999. De plus, elle est la première non-asiatique à s’offrir un titre olympique à Rio face à Pusarla Venkata Sindhu (19-21, 21-12, 21-15). Avec 3 victoires mondiales et 4 sacres européens, Marín squatte le haut du classement des joueuses en simple depuis 2014.


Moto/Formule 1/Rally

Source Photo : Red Bull

Les Espagnols sont très admiratifs des sports mécaniques et automobile dans lesquels des personnalités se sont nettement distingués. En Formule 1, Fernando Alonso détient 2 titres de champion du monde avec l’écurie Renault. En championnat du monde, il remporte 32 victoires sur une monoplace. Par ailleurs, certains de ses compatriotes se font plus remarqués à deux roues.


Depuis que Marc Marquez a débuté sa carrière en Moto GP, les titres s’enchaînement comme des perles. Dans l’épreuve reine, il remporte 5 sacres mondiaux depuis 2013. S’il continue à ce rythme d’enfer, il pourrait rattraper les Italiens, Valentino Rossi (7) et Giacomo Agostini (8) au nombre de titre. De plus, il faudrait dire quelques mots au sujet de Jorge Lorenzo. Ce dernier est titré en 2010 puis 2012 et a contesté la domination de Marquez en glanant l’édition 2015.


On passe maintenant à trois autres pilotes très connus. D’abord, on parle d’une Catalane qui s’avère être une légende du trail espagnol. En effet, Laia Sanz dispose de 13 titres mondiaux et 10 sacres européens. De plus, elle remporte à 9 reprises le Dakar dans la catégorie motocycliste féminin et se révèle au X Games avec trois médailles d’or et une en argent. À l’instar de Sanz, Carlos Sainz et Marc Coma se sont faits aussi un nom.


En WRC, Carlos Sainz connait le succès au début des années 90. Il devient roi du Rally en 1990 et 1992 et détient quelques victoires au Dakar comme Marc Coma. En effet, ce dernier est vainqueur à cinq reprises du Rallye Dakar (2006, 2009, 2010, 2011 et 2012) et s’offre de même 2 titres de champion du monde de cross-country.

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