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L’aspect de l’interférence au squash

Dans les sports de raquette, les joueurs sont généralement dans leur propre camp, séparés par un filet ou un obstacle. Le squash possède la particularité d’opposer les pratiquants sur un même territoire. Enfermé dans une surface cubique, ils peuvent se gêner pendant un échange. Explication de la question du contact dans un terrain entièrement emmuré.

Définition d’une faute de contact au squash


L’interférence est comparable à une obstruction qui permet à un joueur d’empêcher physiquement son adversaire de frapper la balle. Ce terme ne prend pas en compte le geste volontaire ou involontaire. La faute est signalée par rapport au degré physique de contact. Pour éviter ce genre de faute, les joueurs doivent respecter des règles dans ce cas de figure afin de laisser l’un et l’autre de frapper la balle de façon optimal. D’après l’article 8.1 des Règles du jeu officielles du Squash en simple rédigés par la Fédération française de Squash, un joueur a de nombreuses obligations afin d’éviter des obstructions.


Il ne doit pas entraver la vision de son adversaire après que la balle ait touché le mur frontal. Après avoir joué la balle, le revoyeur ne doit donc pas se situer entre son opposant et l’objet circulaire car cela prive une attaque adverse. D’ailleurs, il est tenu de laisser un espace suffisant pour que son adversaire ait la liberté de jouer la balle. Si le joueur à phase l’offensive subit clairement une gêne en raison d’un geste corporel de l’adversaire, il remporte le point dans cet échange coïncidant à la décision favorable de l’arbitre. Cependant, le garant du jeu doit attendre la demande de la victime de l’interférence pour intervenir sur ce fait de jeu.


La victime et son appel en cas de supposée interférence


En cas d’interférence, le terme anglais Let s’emploie dans ces conditions. Le joueur, qui a le sentiment d’avoir subi une faute durant le jeu, est autorisé à interpeler l’arbitre. Il prononce le mot Let afin de s’attarder sur une éventuelle sanction. Pour rejouer le point, l’arbitre vérifie si le joueur gêné, par la position de l’adversaire, avait l’opportunité idéal de frapper la balle. Dans le cas contraire, le garant du jeu enlève un point au demandeur du Let. Le garant utilise le mot Let pour remettre l’échange ou No Let pour contredire la demande, c’est-à-dire maintenir l’échange perdu.


La dangerosité de l’interférence peut faire gagner un point à la victime. L’arbitre accorde un point suite à la demande du Let dans le cas où la faute est justifiée. Il faut que le fautif de l’action ait un comportement corporel qui entrave la sécurité de son opposant. Le non-frappeur est sanctionné d’un point en cas de d’obstruction physique aggravée et surtout avérée. L’arbitre dit le mot stoke afin d’accorder le point au demandeur. Si le joueur gêné a exagéré ou simulé le contact, il perd logiquement l’échange.


Les mots let, no let et stoke sont intégrants dans le vocabulaire du squash en cas de faute d’interférence. À travers ces 3 éléments, l’arbitre décide de la sanction appropriée selon la gravité de l’obstruction. Dans un lieu très fermé, le contact est multiple dans les matchs. Le garant du jeu doit bien revoir l’action pour donner un jugement réaliste sans être influencé par les réactions des joueurs.

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